Suicide évanescent

EVANESCENCE : nom féminin, Littéraire, propriété de ce qui s'évanouit, s'efface.

EVANESCENT, EVANESCENTE : adjectif (latin evanescens, -entis, de evanescere, disparaître pas degrés), Littéraire, qui disparaît par degrés, qui s'efface peu à peu. Souvenirs évanescents


1 2 3 là, ça ne va vraiment pas

4 5 6 que tout cela finisse

7 8 9 mon corps s'écroule tel un bœuf

9 8 7 un coup net et tout s'arrête

6 5 4 tout s'effrite comme du plâtre

3 2 1 Il ne restera plus rien

Que m'arrive t-il maintenant ?

Je me sens languir lentement

Mes tracas sont encore là

Et moi je pars d'ici bas !

Ma vie ne m'appartient plus

Je fais c' qu'on attend de moi

Et je sombre dans le désarroi

Tout me semble superflu

Y'a t-il encore du sens 

A ma vie, mon existence ?

Je cherche, j'explore en vain

Je ne trouve aucun chemin.

A bien réfléchir, je crois,

Que la mort n'est pas mon choix

J' n'ai pas assez de courage

Pour mettr' fin en bas d' page.

Et puis comment y arriver ? 

Corde, médocs ou pistolet ?

Mais qu'est-ce-que j'attends au fond ?

Quels sont donc mes vrais besoins ?

Il est temps de prendre soin

De mon être jusqu'aux tréfonds.

Finalement j'ai toujours

Fait c' que d' moi on attendait

Etr' sans cesse dans les premiers

Rester au top, tous les jours.

Et je ne le regrette point

J'ai un métier qui me plaît

Apaisant est mon foyer

J'ai l' soutien de mon conjoint.

C'est le moment maintenant

De prendre conscience du chemin

A suivre personnellement

De ne plus douter enfin.

Je sais bien qu'il faut du temps

Ne pas se précipiter

Demander de l'aide aux gens

Avouer ses tristes pensées

Ne pas culpabiliser

"Tu as tout ! pourquoi pleures-tu?"

Je n' suis pas à plaindre, c'est vrai

Cependant, je n'en peux plus !

Si doucement je pouvais

Voir plus clair dans mes idées

Les préciser nettement

M'engager sereinement

Une chose dont je suis bien sûre

Tout s'apaise avec le temps

Mes tendances ont la dent dure

Mon suicide évanescent !


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Commentaires

PERONNET François
il y a 3 ans

Une lettre suffit
Pour te pourrir la vie.
Et te laisse dans l’ombre
Au milieu des décombres,
À ruminer des mots
Qui n’évoquent que maux.

Beaucoup te mystifie
Mais sont de faux amis
Qui te demandent d’être
Alors qu’il faut paraitre,
Pour que la société
Puisse te déifier.

Reste bien dans ta tête,
Calée dans ses claquettes,
Pense d’abord à toi,
À ton petit chez toi.
Dehors tous les soucis,
Débranche les ennuis.

Il faut que ton esprit
Demeure à ta merci.
Que chaque instant de vie,
Le soit à ton profit.
Avant d’être altruiste,
Il faut être égoïste.

Supprime donc ce T
Dont on veut t’affubler,
Au lieu d’écouter « soit »,
Tu n’entendras que « soi ».
Soit d’abord !
Non : soi d’abord.

peronnet gisèle
il y a 3 ans

je fonde l'espoir que cela reste évanescent, et que ces écrits restent une thérapie

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